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Le réveil sonne à 3h24 ce matin là, nous nous engouffrons dans la voiture à 3h48, arrivons au parking du Roys Peak Track à 4h02. C'est parti pour 8 km de montée constante, 1300 m de dénivelé positif et 3 h de marche à la lueur de la Lune gibbeuse. Un phare bienvenu qui nous pousse à glisser nos frontales dans nos sacs, à faire confiance à nos pupilles dilatées et qui a la délicatesse de cacher ce qu'il reste à parcourir pour atteindre le sommet avant 7h36, quand le Soleil émergera des montagnes. C’est pour assister à ce spectacle, quotidien, simple et sublime, que chaque nuit, quelques grappes de personnes s’engagent sur ce sentier en zigzag en espérant qu’aucun nuage ne viendra s’intercaler entre elles et l’astre brillant. Nous avons 15 minutes d’avance quand nous touchons au but. Au sommet, le froid et un vent glacial nous font vite oublier que nous avions chaud quelques minutes plus tôt. A tel point que certains font demi-tour avant l’heure. Nous avons prévu - change, duvet, thermos, douceurs -, nous pouvons donc nous chercher un spot d’observation et attendre patiemment le début de la séance. Le ciel troque son bleu pour un jaune timide et prometteur là où il sortira, les nuages ont déserté, tout va bien. A l’heure dite, il nous envoie ses premiers rayons, certes pas très chauds, mais peu importe, nous sommes touchés par le soleil, la grâce, la beauté pure. Nous l’accueillons comme s’il avait pu en être autrement. Lui, continue à monter sans sourciller, et moi, ce sont les larmes qui me montent aux yeux. J’ai souvent été émue, en Nouvelle-Zélande, par la beauté des éléments.
Ça, c’était le 14 mars. A une autre époque, j’aurais écrit, c’était hier. Aujourd’hui, j’ai l’impression que cela fait une éternité tant le monde a changé depuis. Ce matin-là, j’ai surtout pensé à l’importance de vivre chaque instant intensément, à ma chance d’être là, même si, finalement, l’événement est tout sauf rare : le soleil se lève et se couche tous les jours depuis des milliards d’années et le fera encore pour autant d’années. Je regarde désormais cette image avec un autre œil. Sans doute plus symbolique, comme l’aube d’une nouvelle ère à laquelle nous avons, chacun à notre échelle, l’opportunité de donner une direction plus juste, plus respectueuse et plus équilibrée…
Génération 1, image 1
Le jour d'après, Roys Peak, Nouvelle-Zélande
© Lou Camino, Wellington, Nouvelle-Zélande
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Génération 2, image 1
Cap à l'horizon, Île d'Yeu, France
© Camille Ganivet, Le Pré-Saint-Gervais, France
Génération 3, image 1
flaque sur la plage, Bali, Plumpang, Kabupaten de Lamongan, Java oriental, Indonésie
© Ilagam, Leimen, Allemagne
Génération 4, image 3
Geysir, Islande
© David BROWN, Nantes, France
Génération 5, image 7
Et je monte le son..., MoPOP, Museum of Pop Culture, Seattle, US
© Sarah Sid, Kinlochleven, Scotland
Génération 6, image 21
La note parfaite, Les Lilas, France
© Daniel Beziz, Paris, France
Gogol Bordello : un groupe qui porte bien son nom : gogol et bordel… Gypsy punk rock déjanté mais absolument génial qui a mis le feu au festival Terres du son à Monts, près de Tours
Génération 7, image 61
Gogol Bordello à Terres du son 2017, Monts, France
© Laure Colmant @akynou, Saint-Pierre-des-Corps, France
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J'ai découvert cette artiste avec le duo qu'elle écrit avec Mylène Farmer. Sa voix unique m'a touché et j'ai commencé à écouter ses chansons qui me parlent. Surtout recovery que j'écoutais en boucle lors de ma séparation.

Et j'ai eu le chance de la voir en concert lors de son passage à Vancouver. Deux choses se sont synchronisé pour me permettre de vivre ce moment :

1. Le concert qui était prévu a été annulé et décalé en avril 2019 (et j'étais à Vancouver à ce moment là)
2. Une amie d'une amie qui travaille dans les spectacle m'a eu un billet ;-)

Merci la vie. J'ai passé une très bonne soirée, c'est une artiste talentueuse, que je recommande.
Génération 8, image 182
LP à Vancouver, Vancouver, BC, Canada
© Sarah SM Marty, Brides-les-Bains, France
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